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vendredi 6 novembre 2009

Différence entre les figures de rhétorique et les figures de style en suivant la méthode de la dissertation III

La conclusion



La conclusion est une synthèse générale qui répond à la problématique, voilà pourquoi il est conseillé de la rédiger au brouillon après l'introduction.Elle répond, dans un langage correct, à la problématique posée dans l'introduction.



La conclusion doit terminer par une ouverture afin d'offrir un autre point de vue soit-il en rélation avec le sentiment de la personne qui rédige la dissertation, soit-il en rélation avec une nouvelle problèmatique... etc etc.

Tel que nous avons pu constater, de manière générale les figures de rhétorique sont utilisées pour la correction du discours et c'est cet ordre dans la syntaxe et dans l'expression de la pensée ce que les figures de rhétorique cherchent. Les figures de style, par contre, cherchent à embellir l'expression écrite sans tenir compte de la correction langagière; ou tout simplement laisser une marque dans l'esprit de l'auteur qui permettra de reconnaître l'auteur à travers son propre style.
Le style et la correction dans la langue sont deux notions très différentes , voire même opposées, ne se trouvant ensemble dans le même texte de crainte que l'utilisation du premier ne rende que peu sérieux le sujet à exposer.
Ce n'est que dans le récit littéraire que ces deux notions de style et de rhétorique peuvent coïncider et se completer afin de donner naissance à l'oeuvre littéraire, création artistique par excellence dans le domaine de l'écriture; ce qui laisse supposer qu'en maîtrisant les figures de style et de rhétorique, l'enrichissement des écrits ne ferait qu'augmenter leur valeur.
Cependant, tel qu'il a été constaté, il existe une crainte de la part des auteurs d'utiliser ces figures de style pour développer des sujets tels que: l'économie, la santé, l'ordre public... dont le manque risque de rendre ces sujets monotones et peu attirants face à un public qui est toujours tombé et qui tombera toujours sous le charme d'un Zola, Victor Hugo, ou Apollinaire.


Ainsi, dans la conclusion, nous pouvons distinguer deux parties: l'une est déterminée par la problèmatique et le developpement, celle qui correspond à un résumé et une synthèse, dégageant l'intérêt du sujet étudié; l'autre, libre, constitue une ouverture soit par rapport à ce sujet, soit par rapport au point de vue proposé dans le libellé. C'est là que le candidat peut exercer le plus pleinement sa liberté, faire préuve d'une culture plus vaste que celle qui concerne le thème même sur lequel il vient de disserter.

AML (copyright)

Différence entre les figures de rhétorique et les figures de style en suivant la méthode de la dissertation II

Il ne faut pas oublier qu'un sujet de dissertation détermine l'évolution de la pensée.
Il faut démontrer la progression de cette pensée non seulement à travers le plan énoncé à la fin de notre introduction mais aussi à travers l'enchaînement des différents points du plan lui-même.
En effet, chaque phrase d'introduction à chaqu'un des axes ou arguments de notre développement, doit rappeler l'orientation de notre réfléxion; et chaque axe de notre développement doit se terminer avec une mini-conclusion sur l'axe ou l'argument en question suivie d'une transition où l'on introduit le thème du nouvel axe ou argument.

En schèmatisant, notre développement serait le suivant:

Axe premier: les figures de rhetorique et leurs buts.

Phrase d'introduction fixant la direction sur laquelle s'oriente notre réfléxion + argument premier + exemple + conclusion+ transition au deuxième argument = 1 paragraphe.

Deuxième argument + exemple + conclusion+ transition au troisième argument = 1 paragraphe... etc

Dernier argument + exemple + conclusion concernant tout l'axe + transition à l'axe suivant. Cette transition de deux lignes grosso modo, peut être détachée du paragraphe, de cette manière le lecteur peut voir, d'un coup d'oeil, qu'une nouvelle étape de notre réfléxion commence.

Deuxième axe: les figures de style et leurs buts

Phrase d'introduction fixant la direction sur laquelle s'oriente notre réfléxion + argument premier + exemple + conclusion+ transition au deuxième argument = 1 paragraphe.

Deuxième argument + exemple + conclusion+ transition au troisième argument = 1 paragraphe... etc

Dernier argument + exemple + conclusion concernant tout l'axe + transition à l'axe suivant. Cette transition de deux lignes grosso modo, peut être détachée du paragraphe, de cette manière le lecteur peut voir, d'un coup d'oeil, qu'une nouvelle étape de notre réfléxion commence.

Troisième axe: différences entre figures de rhetorique et figures de style

Phrase d'introduction fixant la direction sur laquelle s'oriente notre réfléxion + argument premier + exemple + conclusion+ transition au deuxième argument = 1 paragraphe.

Deuxième argument + exemple + conclusion+ transition au troisième argument = 1 paragraphe... etc

Dernier argument + exemple + conclusion concernant tout l'axe + transition à l'axe suivant. Cette transition de deux lignes grosso modo, peut être détachée du paragraphe, de cette manière le lecteur peut voir, d'un coup d'oeil, qu'une nouvelle étape de notre réfléxion commence.

Quatrième axe: rapprochements entre les figures de style et les figures de rhétorique

Phrase d'introduction fixant la direction sur laquelle s'oriente notre réfléxion + argument premier + exemple + conclusion+ transition au deuxième argument = 1 paragraphe.

Deuxième argument + exemple + conclusion+ transition au troisième argument = 1 paragraphe... etc

Dernier argument + exemple + conclusion concernant tout l'axe.

Le plus important dans un developpement est:

Ménager une transition qui démontre l'avancement de la pensée. Ménager une transition qui relie les idées des différentes parties.

Rester toujours près des axes du raisonnement et de la démonstration.

AML (copyright)

Différence entre les figures de rhétorique et les figures de style en suivant la méthode de la dissertation I

Première partie de l'introduction (présentation): Le libellé faisant en sorte de citation, on doit le lire attentivement afin d'en dégager la problématique ansi que trois axes principaux de réféxion. Cependant, ce libellé contient des notions et un contexte à éclaircir aux lecteurs. Deuxième partie de l'introduction (définition et contexte): Les expressions qui posent problème dans le titre de ce message sont les suivantes: "figures de rhétorique" et "figures de style". Concernant le terme rhétorique, une très belle définition est donnée dans son acception "littérature": Le rhétorique s'est constituée dans les démocraties grecques de l'Antiquité. Technique élaborée empiriquement par l'analyse des oeuvres oratoires, elle est inventée par les Siciliens Corax et Tisias (Vè av. J.C.) et développée par les sophistes Protagoras et surtout, Gorgias. Platon (Phèdre) et Aristote (Rhétorique) lui donnent une base philosophique en la fondant sur la connaissance des passions. Florissante à l'époque héllenistique, elle représentera, jusqu'à la fin de l'Antiquité, le degré supérieur de l'enseignement. La rhétorique latine apparaît, aux côtés de la rhétorique grecque, au Ier av. J.C.. Cicéron (De oratore) et quintilien (De institutione oratoria)lui apportent des bases théoriques originales. Avec la disparition d'un espace politique favorable à l'art oratoire, la rhétorique devient peu à peu une fin en soi, simple virtuosité technique. On distingue cinq parties dans la théorie de l'art oratoire: l'invention, qui traite de la recherche des idées ou des arguments et s'accompagne de la pratique des lieux communs; la disposition qui enseigne à faire un plan; l'élocution qui comprend les préceptes sur le style et le rythme; la mémoire ou mnémotechnie; enfin, l'action:intonations, attitudes, gestes. (Cette-ci semble une belle définition assez approfondie d'un terme, mais pour la personne qui lit, cette même définition ne lui servira qu'à perdre le fil de l'exposé à corriger et à trouver qu'elle est hors sujet en ce qui concerne le rapport à l'époque antique et la naissance de cette science. Il vaut mieux donner une définition courte et simple afin de donner un aperçu de ce dont on va parler). Les expressions qui posent problème dans le titre de ce message sont les suivantes: "figures de rhétorique" et "figures de style". La rhétorique est un ensemble de procédés et de techniques permettant de s'exprimer correctement et avec éloquence; c'est-à-dire que les tours grammaticaux, linguïstiques etc nous permettant de nous exprimer correctement sont des figures de rhétorique. Par contre, d'après le dictionnaire de langue française, une figure de style, en littérature, est un procédé littéraire par lequel l'idée exprimée reçoit une forme particulière visant à produire un effet. Troisième partie de l'introduction (la problématique et l'annonce du plan) On voit dès le premier abord que ces deux notions sont différentes, mais en quoi le sont-elles? comment savoir, à l'heure d'analyser un texte, que nous sommes devant une figure de rhétorique et non une figure de style? Ne pourraient-elles pas, être complémentaires l'une de l'autre? Juxtaposées? Voire même, à certaine moments, accomplir la/les même(s) fonction(s)? Afin de répondre à ces questions posées, nous étudierons en profondeur d'abord, les figures de rhetorique et leurs buts. Dans un deuxième temps, les figures de style et leurs buts. Et finalement, nous connaîtrons les différences, si elles existent vraiment, entre les deux types de figures, ainsi que leurs ressemblances.
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AML

vendredi 23 octobre 2009

Accord de Tout II

Remarques:

Tout signifiant "toutes choses" est l'antonyme de "rien".
Tous, toutes, antonymes de "aucun, aucune, personne", sont toujours au pluriel, car ils désignent la totalité, sans exceptions.
Tout, signifiant "n'importe quel, unique, seul" reste au singulier.
Tout signifiant "entièrement" reste toujours invariable.
Dans l'expression être tout à signifiant "être occupé à" tout s'accorde en genre avec son sujet mais pas en nombre.
Tout ... que + indicatif est une tournure utilisée pour exprimer la concession.

mercredi 21 octobre 2009

Accord de Tout I

Tout peut avoir les fonctions de:
Pronom
Déterminant ou Adjectif
Adverbe

Lorsque tout se comporte comme pronom: Sachant que, de manière générale il remplace un nom, son comportement sera similaire à celui du nom, c'est-à-dire qu'il s'accorder en genre et en nombre.
Dans certaines formules figées l'accord de tout n'a pas d'éxplication précise:
Une fois pour toutes
après tout
malgré tout
en tout... etc

Lorsque tout se comporte comme déterminant ou adjectif, son comportement ser celui de tout autre adjctif, c'est-à-dire qu'il s'accordera en genre et en nombre avec le nom qu'il détermine.
Formules figées:
à tout âge
de toute manière
pour tout renseignement
tout compte fait
à tous égards
de toutes pièces
assurance tous risques...

Lorsque tout est un adverbe il est invariable SAUF s'il précéde un adjectif féminin commençant par consonne ou h aspiré. Tout prend alors la marque du féminin.
Ex: Elle se leva toute contente de sa chaise.
Locutions adverbiales:
Tout à coup
tout d'abord
tout de suite...

samedi 5 septembre 2009

La dérivation

En linguistique:
Création d'une nouvelle unité lexicale, appelée le dérivé, par addition d'un préfixe ou d'un suffixe.

dimanche 30 août 2009

Conjugaison du verbe être


Conjugaison du verbe avoir


Futur simple: J'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront.
Futur atnérieur: J'aurai eu, Tu auras eu, il aura eu, nous aurons eu, vous aurez eu, ils auront eu.

samedi 29 août 2009

La conjugaison












Champ lexical

Le champ lexical est une sorte de paradigme de sens, dans la mesure où il désigne un groupe de noms liés par leur sens et appartennant à la même catégorie syntaxique.
Ex: Le champ lexical de la prison comprend les mots délinquants et pénitentiaire, entre autres.

Paradigme

Ensemble des formes fléchies d'un mot pris comme modèle (déclinaison d'un mot ou conjugaison d'un verbe).

Ensemble des unités qui appartiennent à la même classe grammaticale, lexicale ou sémantique, et qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.

Désinences

(Terme propre à la linguistique, pas à la grammaire)

Élément grammatical qui s'ajoute à la fin du mot pour constituer les formes de la conjugaison d'un verbe ou de la déclinaison d'un nom, d'un adjectif.

Terminaison

État d'une chose qui finit.
En grammaire: Partie finale d'un mot, désinence.
Ex: La terminaison des verbes en -er du premier groupe, mang-er, parl-er... etc

Suffixe

Affixe qui se place à la fin d'un mot.
Ex: malhereuse/ment

Préfixes

Affixe qui se place au début d'un mot.
Ex: in/conscience

Les Affixes

Élément qui se place au début (préfixe) à l'interieur (infixe) ou à la fin (suffixe) d'un mot, d'un radical pour former un mot, un radical nouveau.
Ex: en/terre/ment: "en" et "ment" sont des affixes au mot "terre"

vendredi 28 août 2009

La racine d'un mot

La racine d'un mot est la base sur laquelle ce mot est formé. Les racines ont, la plupart d'entre elles, un attachement étymologique.
Cette forme abstraite obténue après l'élimination des affixes, suffixes, préfixes, désinences et terminaisons, non seulement est porteuse de la signification du mot, mais classe ce mot à l'intérieur d'un paradigme, d'un champ lexical.

Ex: Forêt- Forestal.
Chan(t)- Chan(teur)- Chan(son)

jeudi 27 août 2009

Définition du terme "but"

But:
Point matériel que l'on vise (syn: cible, objectif)
Point où l'on doit parvenir (syn: destination)
Dans certains sports, espace délimité que doit franchir le ballon pour qu'un point soit marqué.
Point ainsi obtenu. Ex: Marquer un but.
Fin que l'on se propose d'atteindre, ce à quoi on veut parvenir (syn: intention, objectif)
Dans le but de + infinitif: dans l'intention de, avec le dessein de (cette tournure est critiquée par certains puristes)
De but en blanc: sans préparation, sans aucun engagement (syn: à brûle-pourpoint)

Définition de "cause"

Cause:
Ce par quoi une chose existe; ce qui produit quelque chose (syn: origine, source, conséquence)
Ce pourquoi on fait quelque chose (syn: motif, raison, mobile)
Affaire pour laquelle quelqu'un comparaît en justice (syn: cas, dossier, procès)
Ensemble d'intérêts, d'idées que l'on se propose de soutenir.
À cause de: en raison de, en considération de, par la faute de.
En connaissance de cause: en connaissant les faits.
En tout état de cause: de toute manière.
Être cause de, la cause de: être responsable de, être la raison de; causer, occasioner.
Être en cause: faire l'objet d'un débat, être incriminé, compromis (syn: en jeu).
Être hors de cause: être lavé de tout soupçon.
Faire cause commune avec quelqu'un: unir ses intérêts aux siens.
La bonne cause: celle qu'on considère comme juste (expression souvent ironique).
La cause est entendue: l'affaire est jugée.
Mettre en cause: incriminer.
Pour cause de: en raison de.
Prendre fait et cause pour quelqu'un: prendre son parti, le soutenir sans réserve.

dimanche 23 août 2009

Verbes Intransitifs, Transitifs Direct et Transitifs Indirect

Qu'est-ce qu'un verbe transitif? Afin de mieux comprendre le sens de “transitif” on peut se dire que ce type de verbe fait le “transit”, le “passage” entre le sujet et le complèment, relié à lui, qui le complète.

Ex: Mon père mange: ici le verbe n'a pas besoin d'être complété par nul complément d'objet pour avoir une phrase claire à l'esprit humain. Le verbe est donc appelé verbe INTRANSITIF.
Ex: Mon père mange une pomme: même si le verbe n'a pas besoin d'être complété pour être compris, “une pomme” donne une précision sur le verbe, le verbe est donc TRANSITIF et “une pomme” complément d'objet. Vu qu'il n'existe nulle préposition entre “une pomme” et le verbe transitif, il s'agit alors d'un complément dobjet direct (COD).

D'après ces deux exemples on peut remarquer qu'un verbe peut être tantôt INTRANSITIF tantôt TRANSITIF DIRECT ou TRANSITIF INDIRECT selon son complément d'objet.

Ex: Je mange ( verbe INTRANSITIF)
Je mange une pomme (verbe TRANSITIF DIRECT)
Je mange de sa viande, de son repas (verbe TRANSITIF INDIRECT) “de sa viande, de son repas” sont alors COI du verbe manger.

Le verbe peut être transitif direct et transitif indirect en même temps. Le complément d'objet indirect devient alors complément d'objet secondaire (C.O.S.).

Ex: Je mange une pomme de son repas
“une pomme” C.O.D.
“de son repas” C.O.I qui devient alors C.O.S par sa place et son importance secondaires: il complète un complémnt de verbe, c'est-à-dire qu'il complète quelque chose qui complète déjà.

AML
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définition du terme homographe

Homographe:
Se dit d'homonymes ayant la même orthographe: "cousin" (insecte) et "cousin" (parent) sont des homographes.

définition du terme homophone

Homophone:
En musique: se dit de ce qui a le même son: "F" et "h" ont le même son.
Se dit d'homonymes ayant la même prononciation: "saint" et "sein" sont homophones.

définition du terme "homoyme"

Homonyme:
Se dit d'un mot qui présent la même forme graphique (homographe) ou phonique (homophone) qu'un autre mais qui en diffère par le sens: "Sceau", "seau" et "sot" sont homonymes.
Personne, ville qui porte le même nom qu'une autre.

samedi 22 août 2009

L'accentuation en langue française.

Les accents français précisent la valeur d'une voyelle.

L'accent grave (`) marque le e ouvert: père, mère... etc. Il est inutile si la consonne qui suit se prononce, car c'est la consonne qui servira d'appui vocalique et donc sur cette consonne que le locuteur lâchera son haleine. Ex: amer, perte...
À travers cet exemple, on constate que le dernier "e" de "perte" répond aux règles des trois consonnes. C'est sur cette règle qu'on s'appuie pour dire que l'accent grave n'est pas, non plus, mis devant une consonne redoublée. Ex: ruelle, chapelle, ancienne... etc.
Cependant, l'accent subsite quand les mots sont terminés en "es", sauf quand il s'agit de mots d'une seule syllabe. Ex: accès.
L'accent grave se trouve aussi dans certains mots afin de les distinguer de leurs homonymes: à/a; là/la... etc.

L'accent aigu (´) marque l'"e" fermé. Ex: étang, épée... etc. Il est inutile quand la consonne qui suit ne se prononce pas, car l'appui vocalique sera cette voyelle "e". Ex: porter.

L'accet circonflexe (^) marque:
Une voyelle longue. Ex: Tâche/Tache.
La place d'une lettre disparue, soit un "s" soit une voyelle. Ex: sl/saoul.
La distinction des homonymes. Ex: dû/du.

Loi des trois consonnes.

Cette loi a été découverte et promulguée par M. Maurice Grammont, voici en quoi elle consiste:

Tout "E" précédé d'une seule consonne disparaît à l'oral, ex: Baudelaire est lu [Bodlèr]
Tout "E" précédé de deux consonnes subsiste à l'oral, car il sert de voyelle d'appui, ex: ennemi, contrepartie, contremarque... les "e" sont prononcés.

lundi 3 août 2009

Différence entre "origine" et "source".

Définitions:

Origine (étymologie latine): Première manifestation, commencement, principe.
Point de départ, cause.
Milieu d'où quelqu'un est issu.
Temps, lieu, milieu d'où est issu quelque chose.
À l'origine, dès l'origine: au début.
(Math.) Origine d'un axe: point d'abscisse nulle.
Origine d'un répère: point commun aux axes de coordonnées.

Source (étymologie française): Point d'émergence à la surface du sol de l'eau emmagasinée à l'intérieur.
Principe, cause, origine de quelque chose.
Origine d'une information, d'un renseignement.
Ce qui produit quelque chose.
Système qui peut fournir de façon permanente une énérgie des particules.
(Électron.) Une des électrodes d'un transistor à effet de champ, souvent reliée à une masse.
Langue source: langue d'un texte que l'on traduit dans une autre langue.
Remonter à la source: retrouver l'origine d'une affaire.
Retour aux sources: action de revenir aux débuts, jugés plus prus, d'une doctrine.
(Droit fisc.) Retenue à la source: système dans lequel l'impôt est prélevé sur le revenu avant le paiement de celui-ci.


Tel qu'on peut remarquer dans les définitions récueillies, le terme "source" désigne quelque chose de changeable, transformable en vue de produire ou pas; l'"origine" par contre, n'entraîne pas de tranformation.
On peut, par exemple, dire : "les origines d'une civilisation" (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/civilisation) car leur caractère propre démeure inchangeable. Mais on dit "la surce d'un mot" en faisant référence à l'évolution suivie de ce mot au cours de l'Histoire. Par contre, parler de l'"origine d'un mot" est justement parler son etymologie, sans tenir compte de ses différentes étapes d'évolution.

AML
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samedi 1 août 2009

Différence entre répétition et réiteration.

Répétition: 1ère acception: retour de la même idée, du même mot.
4ème acception: fait de recommencer une action.

Réitération: unique acception: en littérature (c'est-à-dire terme utilisé seulement dans ce contexte). Action de réitérer.

Réitérer: unique acception: en littérature. Faire de nouveau ce qu'on a déjà fait.
Remarque sur l'étymologie latine du mot: mot composé de "reiterare" (recommencer) et de "iterum" (de nouveau). Il y a trois "débuts": celui ´du verbe "commencer", celui du verbe "recommencer" (commencer de nouveau) et celui de la locution adverbiale "de nouveau". Il s'agit donc d'un verbe ayant un sens fort.


C'est-à-dire que la réiteration, terme utilisé uniquement à des fins littéraires est la répétition d'une action; alors qu'une répétition concerne aussi la pensée et les paroles.

AML
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Difference entre les expressions: "mouvements littéraires" et "courants littéraires"

Expressions toutes les deux utilisées comme synonymes, elles enferment cependant des nuances pouvant les rendre fort différentes lorsqu'elles concernent le monde de la littérature. Mais qu'est-ce la littérature?

Le Larousse donne comme première définition au mot "Ensemble des oeuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique" (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/littérature) mais connaissant l'héritage laissé par cet ensemble d'oeuvres dont les auteurs: Rimbaud, Verlaine, Rousseau, Voltaire... ne rélèvent que d'une petite participation, on peut dire que cette définition, loin d'être complète, ne peut pas representer l'histoire ni l'évolution d'un art millénnaire comme l'écriture.

En effet, ce terme dont l'origine latine signifie "lettre" et "erudition" a été la seule manière de combattre l'oralité dans nos civilisations.

Il est étonnant de voir dans un même mot, les notions de "lettre", qui est la réprésentation graphique d'un son, et de "érudition", qui est un savoir approfondi dans une matière précise; c'est-à-dire qu'une oeuvre, peut ne pas avoir de finalité esthétique mais être un moyen de circulation de l'erudition de son auteur.

Cette même hybridation notionnelle, peut-être considerée sous autres points de vue et si, dans le paragraphe précédent nous avons remarqué de manière interne au domaine littéraire l'importance du mot "erudition" on pourrait remarquer de manière externe au domaine littéraire l'importance du mot "érudition" dans la mesure où, les personnes ayant inventé l'écriture sont les erudits que litteratura désigne, mais, si les premières lettres sont apparues vers 3.300 a.JC. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Écriture) et qu'un erudit est une personne ayant une connaissance profonde dans un domaine spécifique, pourrait-on dire que ces érudits mésopotamiens n'étaient pas si érudits que ça et qu'ils ont seulement fait connaître un système de communication qui existait depuis longtemps? L'écriture graphique et la notion d'écriture comme moyen de communication seraient alors éparpillés sur différentes phases de notre Histoire et ce n'est que vers 3.300 a.JC. que l'idée d'utiliser ces graphismes pour un but précis ne serait apparue.

Mais nous ne sommes pas ici pour disserter sur des sujets en Histoire, mais sur des sujets en Langue, et de même que l'écriture a eu ses diffèrentes phases avant d'être connue avec les caractères du XXI è siècle, la littérature, elle aussi a connue ses différentes évolutions.

Parler de "mouvement" implique parler d'une oscillation, animation due au va-et-vient incéssant visant à un changement, c'est aussi une impulsion qui porte à manifester un sentiment ou, en dernier ressort le rythme interne d'un récit. Un mouvement littéraire peut donc être conçu comme un changement dans la littérature dont les fondements se trouvent dans les oeuvres littéraires précédentes, mais peut être conçu, aussi, comme un changement à l'intérieur d'un récit basé sur les préceptes de ce récit lui-même.

Parler de "courant" implique parler de quelque chose d'habituel ou qui n'est pas terminé au moment où l'on parle.
Aussi implique-t-il parler d'un mouvement orienté, c'est-à-dire ayant une visée qui n'est pas forcement basée sur des oeuvres littéraires précédentes, mais qui peut être préconçu, ou ayant des origines autres que la littérature.

La notion de mouvement littéraire est donc une notion qui englobe seulement le monde de la littérature, pour éclaircir notre argumentation on peut parler du Romantisme caractérisé par l'importance de la nature, l'exotisme et le fantastique; cette éxagération du fantastique a donné le Réalisme Magique du XX è siècle (http://fr.wikipedia.org/wiki/Réalisme_magique), mais le Romantisme était fini lorsque le Réalisme Magique apparût.
Classés sous l'expression "courant littéraire" on peut parler du Naturalisme, qui s'inspirait des découvertes scientifiques de l'époque, d'éxpérimentations ou d'observations de la nature et du comportement humain.

Cependant, le passage du Réalisme au Naturalisme peut être un mouvement littéraire, dans la mesure où il existe des liens étroits entre les deux styles littéraires.

En guise de conclusion, on peut alors dire qu'on met en abîme la littérature lorsqu'on fait référence aux mouvements littéraires, par contre, on fait référence à tout ce qui l' entoure et l'influence, à un moment précis, lorsqu'on parle de courant littéraire.


AML
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