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samedi 22 août 2009

L'accentuation en langue française.

Les accents français précisent la valeur d'une voyelle.

L'accent grave (`) marque le e ouvert: père, mère... etc. Il est inutile si la consonne qui suit se prononce, car c'est la consonne qui servira d'appui vocalique et donc sur cette consonne que le locuteur lâchera son haleine. Ex: amer, perte...
À travers cet exemple, on constate que le dernier "e" de "perte" répond aux règles des trois consonnes. C'est sur cette règle qu'on s'appuie pour dire que l'accent grave n'est pas, non plus, mis devant une consonne redoublée. Ex: ruelle, chapelle, ancienne... etc.
Cependant, l'accent subsite quand les mots sont terminés en "es", sauf quand il s'agit de mots d'une seule syllabe. Ex: accès.
L'accent grave se trouve aussi dans certains mots afin de les distinguer de leurs homonymes: à/a; là/la... etc.

L'accent aigu (´) marque l'"e" fermé. Ex: étang, épée... etc. Il est inutile quand la consonne qui suit ne se prononce pas, car l'appui vocalique sera cette voyelle "e". Ex: porter.

L'accet circonflexe (^) marque:
Une voyelle longue. Ex: Tâche/Tache.
La place d'une lettre disparue, soit un "s" soit une voyelle. Ex: sl/saoul.
La distinction des homonymes. Ex: dû/du.

Loi des trois consonnes.

Cette loi a été découverte et promulguée par M. Maurice Grammont, voici en quoi elle consiste:

Tout "E" précédé d'une seule consonne disparaît à l'oral, ex: Baudelaire est lu [Bodlèr]
Tout "E" précédé de deux consonnes subsiste à l'oral, car il sert de voyelle d'appui, ex: ennemi, contrepartie, contremarque... les "e" sont prononcés.